Le Lead Time (temps d’écoulement) mesure le temps total qu’un article met pour traverser l’atelier — de l’entrée matière à la sortie produit fini. Il additionne VA (valeur ajoutée) et NVA (attentes, déplacements, stocks, retouches). Bien piloté, c’est l’indicateur le plus puissant pour fluidifier, réduire les encours (WIP) et tenir les délais sans tirer sur les équipes.

Il s'agit du temps passé entre le passage d'une commande et la livraison au client final.
Lead Time = Temps de traitement + Temps d’attente + Temps de déplacement + Temps de stockage.
Cycle Time : temps de traitement réel.
Attente : machine occupée, opérateur indisponible, aval bloqué.
Transport : déplacements inter-postes, chariots.
Stockage : encours entre postes.
Contrôle/retouche : NVA (sauf contrôle intégré créateur de valeur).
Améliorer le délai de livraison (moins d’attentes, moins de transferts, moins d’encours).
Maximiser la VA (Identifier les zone à plus forte valeur ajoutée).
Fluidifier (flux tiré, lissage Heijunka, standards clairs).
Réduire le Lead Time ne veut pas dire accélérer les personnes. On allège le système. Ergonomie, rotations, formation...
Le Lead Time raconte tout le voyage. En le mesurant correctement, on identifie des leviers d'optimisation. Avoir un lead time faible signifie que le client reçoit sa commande rapidement.

Le Cycle Time mesure le temps pour produire 1 unité. Brut : le temps réel vécu au poste (VA + pertes). Net : seulement la valeur ajoutée (transformation). On mesure le Brut pour rendre visibles les gaspillages et on vise le Net pour améliorer tranquillement, étape par étape.

Le TRS mesure la performance d’une machine (disponibilité, performance, qualité). Mais il oublie les pauses, nettoyages, formations… que le TRG intègre pour une vision globale du site. 👉 Le TRS montre où on perd, le TRG montre combien.